Volkswagen Golf 6 GTD












Régulièrement, Volkswagen sort de ses cartons l'un de ses sigles historiques. C'est le cas du blason GTD, éteint depuis la Golf 2, et qui renaît officiellement de ses cendres sur la Golf 6. Variante diéselisée de la GTI, elle hérite du 2.0 TDI de 170 ch converti à la rampe commune.

N'allez pas pourtant imaginer que la Golf GTD constitue une réelle nouveauté au sein de la gamme Volkswagen. La cinquième génération de compacte possédait déjà une telle version... plus connue sous l'appellation GT TDI (lire notre Essai).

Par rapport à cette dernière, la Golf GTD s'inspire davantage de la version GTI, comme c'était déjà le cas jadis sur les deux premières générations de Golf. Cette similitude s'exprime davantage dans l'habitacle, qui reprend les thèmes chers à la GTI (sellerie à carreaux "Interlagos", volant sport à méplat.. badgé GTD), que sur le plan esthétique, moins affirmé que la sportive essence.

Sous le capot, à l'instar de la toute nouvelle Golf 6 GTI qui se "contente" de seulement 210 ch bien loin de certaines rivales (Ford Focus RS, Mazda3 MPS et même Renault Mégane RS), la Golf GTD ne fait pas dans la surenchère mécanique.

Si elle constitue désormais l'offre Diesel la plus puissante de la compacte de Wolfsburg, les 170 ch de son 2.0 TDI n'ont rien d'exceptionnel. Pour autant, gageons qu'ils devraient obtenir un certain succès auprès d'une clientèle pragmatique mais avide de sensations.

Par rapport à l'ancienne mouture de la version GT TDI, ce bloc troque la technologie des injecteurs-pompes pour celle, beaucoup plus moderne, de la rampe commune. Et les performances sont à la hauteur des espérances : la Golf GTD avale le 0 à 100 km/h en 8,1 s et s'offre une V-Max de 222 km/h. Des chiffres que ne renierait pas la version GTI... mais qui se conjuguent ici avec une frugalité de tout premier ordre. La consommation (cycle mixte) est annoncée à 5,3 l/100 km, tandis que les émissions de CO2 n'excèdent pas les 139 g/km.

Le beurre et l'argent du beurre en quelque sorte... Quant aux faveurs de la crémière —comprenez les tarifs—, il faudra attendre quelque peu pour les connaître, mais gageons que la note devrait être assez salée.

Golf 6 R Photo



Golf 6 R




A peine les clés du VW Scirocco R rendues, nous repartons sur les routes avec son demi-clône la Golf R. Pour l’occasion, nous avons concocté un petit roadbook normand saupoudré de routes sinueuses comme on les aime. Entre les deux sœurs ennemies, nous ne tardons pas à nous rendre compte que bien qu’elles soient si proches, elles n’en demeurent pas moins assez éloignées dans la pratique…

DESIGN
La clientèle de la Golf est connue pour son classicisme. Le Scirocco R est là pour satisfaire ceux qui désirent un véhicule plus démonstratif, au design fort, tandis que la Golf R affiche des prestations plus familiales d’où le titre choisi pour illustrer ce dossier. C’est par conséquent tout naturellement que Volkswagen n’a pas souhaité bousculer son modèle vedette d’une génération à l’autre, à tel point que le Golf VI peut facilement se confondre avec la 5ème génération. En fait, pas tout à fait, car l’avant récupère celui instauré par le Sirocco et qui habille désormais toutes les VW sorties depuis. La version R a quelques éléments qui lui sont propres tels que les bas de caisse ou bien encore les sorties d’échappement qui nous semblent identiques à celles de la Golf V R32. Peut-être une manière de faire passer la pilule sur l’abandon du regretté 6 cylindres… D’origine, Volkswagen équipe son modèle phare de jantes 18 pouces qu’il est possible de troquer contre d’autres de la taille supérieure contre 845 €. Les LEDs sont présentes à l’avant, mais aussi à l’arrière (contrairement au Scirocco R qui ne les a pas encore) et ont pour effet de rendre moins fades les feux arrière par rapport aux autres versions de la Golf VI. Nous avons beaucoup apprécié ce détail. A noter que par rapport aux autres modèles de la gamme Golf, GTI exclue, le châssis est abaissé de 25 mm. Un autre détail est la dénomination succincte choisie, en effet, il n’y a que le R de présent sur la gauche du coffre, le nom Golf n’y étant pas indiqué. C’est une habitude de VW de ne pas rappeler le nom du modèle sur ses modèles sportifs. Histoire de ratisser une plus large clientèle, la Golf R est à la fois déclinée en 3 et 5 portes. Avec en plus le Scirocco, Volkswagen a mis toutes les chances de son côté pour plaire à un plus grand nombre.

HABITACLE
Aucun dépaysement par rapport au Scirocco une fois installé derrière le volant de cette nouvelle Golf. La planche de bord est identique mais cette fois nous avons droit à l’option Rear Assist (caméra de recul placée dans le logo VW) en plus du Park Pilot, que nous avions déjà sur son homologue coupé. Il faut bien avouer que cela apporte une aide non négligeable pour ne pas amocher la belle peinture lors des stationnements urbains. Notre modèle, bardé d'options, était également équipé des sièges baquets, magnifiques et offrant un maintien exemplaire, mais pas donnés ! Comptez pas moins de 3600 € pour vous offrir cette option que nous conseillons aux acquéreurs de la version 5 portes pour ceux embarquant régulièrement des passagers à l’arrière. Pourquoi ? Tout simplement parce que ces sièges compliquent sérieusement l’accessibilité à l’arrière de la version 3 portes et le risque de les abîmer avec des manœuvres répétées existe. A ce prix-là, avouez que ce serait dommage ! L’espace à l’arrière gagne en habitabilité par rapport au Scirocco, tout comme la capacité de chargement du coffre. La qualité de fabrication est toujours au rendez-vous tandis que le choix des matériaux est plus pertinent, du moins sur les parties qui lui sont spécifiques. Hummm, reprenons nous... nous sommes sur L’Automobile Sportive.com et non sur deplaçoir.com ! Laissons donc de côté les détails de finition pour nous concentrer sur les qualités routières de cette VW Golf R. Passons enfin aux choses sérieuses !

MOTEUR
Parler en détails à quelques jours d’intervalle de deux moteurs identiques n’est pas un exercice aisé. Identique à une nuance près car nous sommes ici en présence d'une nouvelle évolution du 2.0 TSI qui avait pris place pour la première fois dans l’Audi S3 puis le TT-S. En effet, par rapport au Scirocco R, la puissance augmente ici de 5 chevaux. Inutile de préciser que ce gain de puissance n’est pas vraiment palpable en raison du surpoids de la Golf. Il s’agit donc avant tout pour Volkswagen de rétablir un équilibre de performances entre les 2 sœurs rivales et à ce petit jeu, il semble bien difficile de les départager. Les valeurs de couple quant à elles ne changent pas d’un pouce et restent à 350 Nm. Le groupe VAG est sans aucun doute celui qui a la plus large gamme de motorisations. Il n’est pas rare de voir deux, voire trois motorisations dans une fourchette de puissance assez proche et ce, à toute échelle, du fait de la diversité des marques présentes dans le groupe. C’est pourquoi lorsqu’il a été confirmé que la Golf R aurait le TSI, il fut impossible pour nous de ne pas ressentir une certaine déception à l'idée de voir disparaître le fameux VR6. Pourtant, les chiffres plaident en la faveur du quatre cylindres turbocompressé qui fait mieux dans tous les domaines que la regrettée Golf 5 R32, alliant une consommation en baisse à des performances en hausse. Mais voilà, quand on a goûté aux joies d’un six cylindres, difficile de revenir en arrière, d’autant que ce 6 cylindres original apparu sur la Golf VR6 était particulièrement expressif d’un point de vue auditif. Certains rétorqueront que cette Golf R a une belle sonorité... pour un « 4 pattes ». Ils n’ont pas vraiment tort car bien qu’elle soit moins travaillée que sur le Scirocco au niveau de l'échappement, elle n'en est pas moins appréciable, en particulier de l’extérieur, où les photographes positionnés aux différents virages de notre tracé ont pu savourer des passages, qu’ils devinaient longtemps à l’avance… Par rapport au bloc de la Golf V GTI (dont la base est également l’EA113 en aluminium), les pistons et les bielles sont de conception plus robuste pour résister aux charges thermiques et le bloc cylindre a été renforcé. Le tout revendique un poids de 152 kilos. Précision importante car la Golf VI GTI est équipée du nouveau 2.0 TSI 210 ch avec un bloc en fonte à graphite vermiculaire. Pas toujours évident de s'y retrouver n'est-ce pas ? Encore une fois, l’acheteur a le choix entre la boîte manuelle 6 vitesses et pour 1500 € supplémentaires, la DSG6. Mais la Golf R équipée de la boîte à double embrayage a une particularité, celle de rejeter moins de CO2 qu’avec la boîte manuelle et plus précisément d’être dans le palier inférieur du malus. Ainsi, le malus écologique s’élève à 750 € au lieu des 1600 € de la boîte mécanique, limitant son surcoût réel à 650 €. Les performances sont à la hauteur des chiffres annoncés, affolantes, avec un temps de 25,6s pour le 1000m départ arrêté ! De quoi laisser sur place le moindre automobiliste qui vous taperait un peu trop sur le système, avec le risque d’y laisser vos points de permis qui vont avec tant ces performances s'obtienennt en totale décontraction… La vitesse maximale est limitée à 250 km/h. La consommation reste raisonnable malgré l’embonpoint (environ 100 kilos de plus que le Scirocco) où notre moyenne a augmenté d’un litre aux 100 km par rapport à notre essai de la veille. En respectant les limitations de vitesse et à condition de ne pas rouler en ville, il est largement faisable de rester sous la barre des 9L.

CHASSIS
Pour sa Golf R, Volkswagen est resté fidèle au système 4Motion, et plus exactement au Haldex, seul système de ce type compatible avec les moteurs transversaux de la Golf. Elle inaugure pour le groupe allemand la quatrième génération de ce coupleur, jusqu’alors réservé à Saab du fait d’un accord entre les deux sociétés suédoises. La principale nouveauté de cette génération par rapport à la précédente est la possibilité de transmettre « à peu près 100% du couple sur l’essieu arrière » et par ces mots je cite le dossier presse… De quoi en principe rendre cette Golf un peu plus marrante à manier que ses prédécesseurs notamment dans les virages serrés où la frustration de ne pas faire crisser les pneus en énervait plus d’un (pas moi, promis !). L’autre aspect mis en avant est la sécurité où le sous-virage montré du doigt sur les précédents Haldex devait laisser sa place à un léger survirage. Pour le coup, nous n’avons pas été convaincus durant notre périple où une tendance au sous-virage s’est largement fait ressentir. De même, les freins ont pu montrer quelques signes de fatigue au terme d'une série de virages menée à bon rythme, mais rien d'alarmant toutefois. Pour le reste, cette R fait preuve d’une efficacité redoutable. Ca passe fort partout à tel point qu’on en vient à se demander qui dirige qui : le conducteur ou la voiture ? Ca semble si facile à conduire qu'on s’imagine déjà répéter ces exploits à bord d’une monoplace, alors que jusque là on se contentait de faire péter les chronos dans son salon… Attention aux moments où la physique reprend le dessus et nous rappelle que n’est pas pilote qui veut… Ne vous fiez pas à son appellation R, cette compacte germanique n'a rien de Radicale. C'est une "GT compacte" et elle l’assume parfaitement à tous les niveaux. Elle est d’ailleurs beaucoup plus confortable que le Scirocco dans ses calibrages d'amortissement, aussi bien pour les passagers à l’avant que pour les autres installés à l’arrière, même sans utiliser les différents modes de la suspension pilotée DCC, facturée 992 €. Il ne reste plus qu’à espérer qu’un jour l’ESP soit totalement déconnectable pour aller s'amuser sur circuit...

ACHETER UNE VOLKSWAGEN GOLF (6) R
Idéale pour quelqu’un recherchant une voiture un tant soit peu familiale mais aussi performante que sûre, la Golf R est un excellent compromis pour qui n'envisage pas une utilisation sur circuit. Là, elle risquerait de se montrer rapidement aussi frustrante qu'ennuyeuse, bien que très efficace, pour quiconque aime rester le seul pilote à bord. Par ailleurs, la concurrence est rude avec entre autres compactes 5 portes la Mazda 3 MPS et la Seat Leon Cupra R dont les rapports prix/performances sont imbattables. Il faudra en contrepartie se contenter d’une motricité moins irréprochable mais la différence a de quoi faire réfléchir. Au-dessus, la proche cousine d’Ingolstadt, l’Audi S3, également disponible en version 3 ou 5 portes (Sportback) et dotée des mêmes quatre roues motrices pêche par sa conception un peu plus ancienne et fait facturer son blason et sa meilleure finition au prix fort. Mais quand on pense que notre Golf R d’essai flirtait avec les 45 000 € avec ses options, ça peut faire réfléchir…

:: CONCLUSION
A défaut d’être une pistarde dans l’âme, la Golf R jouit d’un tempérament homogène faisant d’elle une petite GT performante et facile à vivre pour tous les jours. Mais comme c’est désormais une habitude avec Volkswagen, la note a bien du mal à passer d’autant que la concurrence est de plus en plus féroce…

Volkswagen Golf VI R

La Golf surveille son appétit


Moins de quatre litres aux cent revendiqués et un bonus de 1.000 € : la Golf 6 Bluemotion s'annonce prometteuse. D'autant qu'elle étrenne un nouveau diesel 1.6 TDI à rampe commune, fort de 105 ch.

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Destinée à abaisser les consommations, la formule magique Bluemotion a encore de beaux jours devant elle, chez Volkswagen. Elle sera donc rapidement appliquée sur la Golf 6. Dès le Mondial, cette version politiquement correcte cherchera ainsi à voler la vedette à la sportive GTI. Officiellement, Volkswagen la présente comme un concept, mais il s'agira bien du modèle de série, tel qu'il sera commercialisé début 2009. La Golf 6 Bluemotion étrenne un tout nouveau moteur, le 1.6 TDI 105 à rampe commune et filtre à particules. Une mécanique qui vient remplacer le 1.9 TDI à injecteurs-pompe de même puissance, qui ne passe pas les normes antipollution Euro 5, en vigueur à partir de l'automne 2009. Dans l'opération, le couple passe de 240 Nm à 249 Nm. Le bruit et les vibrations devraient également diminuer.

Pour économiser du carburant, la Golf 6 Bluemotion peaufine son aérodynamique (calandre revue, léger becquet…) et rallonge les rapports de sa boîte manuelle. Elle reçoit également des pneus à faible résistance au roulement. Espérons que ces derniers soient plus convaincants que sur une Seat Ibiza Collector Ecomotive, qui a raté le test de freinage par la faute de ses pneus "verts". Souhaitons aussi que le progrès en consommation soit plus marqué que sur la Golf 5 Bluemotion, à peine plus sobre que la version normale. Car sur le papier, les chiffres sont attrayants. La compacte allemande annonce une consommation moyenne de 3,8 l/100 km. Elle devrait ainsi atteindre les 99 g/km de CO2, et prétendre au bonus de 1000 €. Une performance qu'elle est la seule à revendiquer dans la catégorie : même une Toyota Prius reste au-dessus des 100 g/km. De quoi patienter en attendant la version hybride, annoncée par le prototype de Golf 5 TwinDrive.

Vw Golf 6 1.6 TDI 105ch Bluemotion!! 0-100kmh

VW Golf 6 Bluemotion

VW Golf 6 TSI 1.4 DSG (122bhp) 0-215 km acceleration

ESSAIS VOLKSWAGEN GOLF 6 turbo.fr

vendredi 19 septembre 2008

11:44 : Volkswagen Golf 6 2.0 TDI 140 ch

Institution parmi les institutions, la Golf se doit avant tout de plaire au plus grand nombre, quitte à jouer la carte du conservatisme stylistique. Pas étonnant donc que Volkswagen ait présenté sa star en Islande, l’un des lieux naturels les mieux préservés au monde. Cet immobilisme n’empêche pourtant pas la star allemande d’être fidèle à sa réputation. L’Islande, terre de glace et de feu où se mêlent lichens, roches volcaniques et geysers frémissants. Ce lieu d’une beauté rare est sans doute [...]

jeudi 25 juin 2009

10:47 : Volkswagen Golf 6 GTI 2.0 TSI 210 ch

Pour cette sixième génération de Golf GTI, Volkswagen a donné la priorité au caractère "familial" de la compacte, tout en lui offrant une robe pleine d'hommages à son illustre ancêtre. De quoi satisfaire les pères de famille qui voudraient acheter une sportive sans avoir de problème de conscience. Un peu moins les pilotes... [[S2263790W200]Historiquement, le premier constructeur à utiliser le badge GTI fut Maserati, en 1961. Il s'agissait d'une 3500 GT équipée de l'injection. 15 ans plus tard, [...]

mercredi 21 septembre 2011

10:30 : Volkswagen Golf Cabriolet 1.2 TSI 105 ch

Après presque 10 ans d'absence, Volkswagen remet en piste sa Golf Cabriolet et la dote d'une capote en toile, à l'inverse du coupé-cabriolet Eos. Un retour aux sources suffisant pour faire revivre ce mythe des années 80 ? CLIQUEZ ICI POUR VOIR LE DIAPORAMA PHOTO DE LA VOLKSWAGEN GOLF 6 CABRIOLET 2011 n’est pas forcément un bon cru à l’échelle mondiale. Il y a cette crise financière qui n’en finit pas, ces accidents nucléaires, et bien sûr l’angoisse terroriste ravivée par l’anniversaire du [...]



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